mercredi 21 octobre 2009

! FIAC !



Un peu de retard et beaucoup de monde pour un mini évènement !
Hier soir, Jardins des Tuileries, 22h et 6c°, deux jeunes artistes lancent la FIAC 2009. Le premier salon d’art contemporain français fait sa promotion avec un feu d’artifice… un peu moyen âgeux non ? (ou alors une idée de stagiaire). Oui mais c’est toujours aussi magique, surtout en plein Paris.
En espérant que la visite du salon ne soit pas aussi rapide que cette « œuvre »…

VB.

mardi 20 octobre 2009

concert: Et le phoenix renaitra de ses cendres...


     C'est au Zénith que le groupe Phoenix entamait la tournée promo de son dernier opus "Wolfgang Amadeus Phoenix", un rendez-vous qui allait trancher sur la qualité des lives des 4 Français, n'ayant cessé d'améliorer leurs performances au gré des productions de leurs 3 derniers albums. Toujours extrêmement bien encadré, on notera notamment Philippe Zdar (Cassius) à la production, sans rappeler la proximité du quatuor avec leurs anciens voisins Versaillais Air ou Daft Punk, Phoenix aura confirmé sa fulgurante montée en puissance au sommet de la hiérarchie pop mondiale.


Réputées pour une certaine forme de mégalomanie et de condescendance, le titre de l'album parlant de lui même, l'éponge attendait de pied ferme l'arrivée sur scène des "rock stars". Patientant devant un vacarme inaudible nommé Chairlift, et encerclé d'une foule d'ados imberbes et de trentenaires à mèches, on commence à montrer le vert de la spontex!
Arrivé sur scène sur le thème envoutant du film "Body Double", il ne faudra pas longtemps pour que Thomas (Mars) viennent adoucir nos aigreurs avec une très grosse perf vocale ultra propre épaulé d'arrangements tout aussi limpides et de percus d'une violence fracassante. On se rappel alors pourquoi on aime Phoenix depuis tant d'années. 1h30 de live puissant, de rythmiques instinctives, les titres coulent avec aisance les uns sur les autres sous la tutelle du doigté inspiré de leur guitariste emblématique Christian Mazzalai.
Seul bémol au Show, au delà de la batterie, qui nous aura autant agacé en fin de concert que régalé 3 titres plus tôt faute à un ingé son peu soucieux de ses balances, on regrettera une performance un peu trop réglé sans véritable fantaisie, on restera alors sur notre faim niveau innovation avec seulement deux versions "inédites" acoustiques dont on retiendra néanmoins la très bonne reprise de "Playground love",  qui résume à elle seule le fait que Phoenix excelle toujours davantage dans un studio que sur une scène.
NK

http://www.myspace.com/wearephoenix

mercredi 14 octobre 2009

G (pas) - SHOCK by CASIO

Aaaah enfin une soirée pétillante !


C’est vrai que ce n’était qu’une soirée promo pour une marque de montre Japonaise voguant sur le revival. Rien de fou quoi. Mais au musée de l’homme (trocadéro) + open Moët et Chandon ça devient de suite plus...cool.

Devant, les videurs du Baron ont froid. 400 personnes sur leur 31, attendent avec calme sous –5c°. Après 10 minutes de patience nous sommes à deux doigts de nous faire écraser par le camion du traiteur qui n’a pas l’intention de faire dans le détail… 20 minutes plus tard, le couple le plus glamour de la queue se fait recal’ malgré le carton VIP : je me dis que ça va être compliqué et frileux (Y a une petite odeur de loose aussi)


Après ma 8eme clope, ça me soul, on se casse direction le Progrès. Et là, il fait chaud, le vin blanc est frais, la vie est belle… On pense quand même à cette soirée : Marketing de pénurie ou grosse bande de connard ? 5 minutes avant de retrouver notre chien et la couette, Keziah Jones se cale à côté de nous, il est accompagné d’un mirage 2000 et d’un ours… ils voulaient surement une G-Shock eux aussi.

Bon, je m’arrête là (de toute façon c’est tout se que j’ai à dire), Prince passe dans 2 minutes au Grand Journal, et même Denisot en mouille son caleçon…
                                                                                                                    VB.

Triumph loves you.

Triumph power.




mardi 13 octobre 2009

Beat Torrent: accoustique de rue


La musique chercherait-elle à nous convertir?


Londres, la Fabric un soir de l’hiver 2006, je suis sur le point d’assister au premier live européen du groupe parisien Justice et sautille frénétiquement devant l’entrée pour combattre le froid humide local et la surexcitation chronique. Plusieurs semaines que j’attends ce moment, mais cela en valait la peine. Immergé dans le noir et la fumée de cigarettes encore autorisée à l’époque, Busy P le patron du label Edbanger tente de calmer l’impatience du public à coup de beats secs et surpuissants, on trépigne de bonheur.

    Voilà que la musique se coupe, l’effet de surprise est total, alors qu’un drap noir semblait servir de mur délimitant l’espace, le rideau tombe et dévoile une scène surréaliste aux allures de vaisseau « episco spatial », une immense croix catholique lumineuse inonde et aveugle la foule agglutinée. Les deux français orchestrent enfin leur opéra électronique avec en ouverture le titre « genesis », nouveau clin d’œil biblique parti intégrante de l’univers du duo. Le résultat, un requiem futuriste, hypnotisant, chargé de mélodies évocatrices et d’innovations sonores, JUSTICE s’impose indéniablement comme le groupe le plus inspiré de la nouvelle « French Touch ». Tout est là, ambiance mystique, public conquit corps et âme et musique transcendante, je sors du club quelques heures plus tard, le corps allégé de quelques kilos d’eau et alourdi par des heures de danse frénétique, réalisant au fur et à mesure que l'acouphène s'estompe, la portée avant gardiste du spectacle auquel je viens d'assister.

   Alors qu’il y a à peine quelques années, la reprise du symbole de la croix chrétienne aurait probablement été considérée comme une attaque ringarde à la laïcité de notre époque, voilà que l’effet est aussi improbable qu'efficace : originalité et provocation mené de main de maitre remportant l’approbation de tous, voilà un retour inopiné de la religion dans la musique marquant la fin d’une ère. L’ère des icônes des années 70 à 90 avaient marqué la rupture avec les valeurs sacrées de la musique. Les Doors, les Rolling Stones, Les Beatles, Bob Dylan, Elvis Prestley, Ray Charles, autant d’artistes ayant influencé de façon majeure leur genre musical et qui resteraient sans voix devant ce retournement de situation. Pourquoi ce retour aux fondements même de la musique ? L’émergence du numérique, d’Internet et la crise de l’industrie du disque qui en découle sont ils responsables de cette régression ? Le phénomène Justice n’est pas un cas isolé, de plus en plus d’initiatives de ce genre sont prises par des artistes de tous bords, des revendications de l’Islam à travers le hip hop (Sheryo, kery James), en passant par les albums évangéliste « Dodécalogue » signé Rob (cf article du 24 sept) du très branché label Institube (TTC), jusqu’à la tendance du rock chrétien fraichement importée des Etats-Unis, l’industrie de la musique n’a jamais été aussi pieuse. Pour quelle finalité ? La quête de buzz sur Internet, un retour à des valeurs profondément encrées dans notre société ? Il y a surement un peu de vrai dans toutes ces hypothèses, une chose est sure, cela n’en demeure pas moins une véritable stratégie marketing permettant aux maisons de disques d’atteindre un public plus vaste avec comme seul point commun un aspect fondamental ayant survécu à la mondialisation, principale facteur d’érosion du sentiment d’appartenance à une communauté géographique : La religion.

NK

L'idée Fixe

Et voilà, on le sentait arrivé le phénomène FixGear… Il s’est propagé plus vite que prévu en occupant une niche aussi vierge que mon profile Twitter.

Aujourd’hui c’est vrai, on à le choix entre le vélib des cons over impersonnel, le vélo de papa (garde le, il sera à la mode dans 10 piges) mais là, le ridicule risque de vraiment te tuer, le réplica de Armstrong à 15000€ (trop ringard vu le prix) ou le BMX du ghetto de ton ptit frère avec lequel tu galère à rentrer des figures. Mais pour les autres y a quoi comme alternative ?

Ce sont les coursiers New Yorkais qui on passés le mot aux Tokyoïtes qui l’on eu même passé au Londoniens qui l’ont eux même passés aux… reste. Ca fait deux ans qu’ils se cherchent, la cinquantaine de Parigots amoureux de beau matos. Full fluo? Black mat? Full white? Trop dure de choisir, d’autant que l’espace est étroit entre le ringard et le too much. Et oui les gars, le pignon fixe est LE nouvel accessoire de mode indispensable, au même titre que les Vans, la moustache et la North Face sans manche!

A l’heure où il faut être dingue pour se déplacer en voiture dans notre bonne vieille capitale, le Fixe arrive à point. Cette tendance en pleine croissance a de beau jour devant elle… encore trop exclusive car franchement pas pratique au quotidien car pas de frein, pas de roule libre (même si c’est la classe) on se doute bien que les évolutions seront nombreuses afin de toucher un max de minos. Et merde! Encore un truc cool qui va vite finir ringard ! Les early adopters sont dégoutés, leur précieuse trouvaille va finir sous les fesses des parigots pseudos branchés et peu être même des provinciaux !

On compte sur vous pour le Fixe 2.0, en attendant on va prendre le métro avec Siriusmo dans le Ipod.
                                           
                                                                                                                                                            VB.

vendredi 2 octobre 2009

Jésus is back

Dimanche Matin , j'ai brunché avec la petite soeur de Dieu, elle est vraiment très sympa.
Par contre elle n'a pas de BlackBerry, et ça franchement ça craint...